Marseille Cap Nord đŸšČđŸŒâ™żđŸ‡§đŸ‡» 9, 10, 11 juin jour 57 Partir, revenir

Hier, dimanche 9 juin c’est le lendemain de la victoire contre le boss de fin, le Cap Nord 🌐.

🙏 Il est encore temps 🌐đŸšČ♿ pour l’inclusion et la visibilitĂ© des personnes handicapĂ©es avec l’association @travelphoto.fr, via mon dĂ©fi Marseille Cap Nord en vĂ©lo solo.
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M E R C I 😘

C’est le moment des 1es pannes : bouchon de matelas, zip de sac, bruit sur le spad. En enfourchant le vĂ©lo Ă  5h30 pour aller au bateau, un porte bagage lĂąche. 10 mn de remise en ordre, 30 de sprint (170 bpm, 4⁰ et bruine, riviĂšres de transpi dans les manches de la veste), c’est le drame de voir le bateau s’Ă©loigner du quai, presque Ă  portĂ©e de main. Las…

Hier, c’est un jour de rĂ©cupĂ©ration forcĂ©e passĂ© dans un canapĂ© d’hĂŽtel, chill, fontaine de cafĂ©, administratif et Netflix (trĂšs peu, mon esprit quitte la sĂ©ance en 2 mn), gribouillages et rĂ©daction.
Un jour de pas faim, de pas soif, de pas d’envie. De lendemain de match (gagnĂ©).

Hier c’est aussi le jour oĂč je rencontre les @biodivercycle de Grenoble qui ont trouvĂ© le meilleur spot de dodo sauvage de la ville, et le partagent. On a bien Ă©changĂ© et rigolĂ©, ils sont super, suivez-les ! (Le boss du port m’a pris pour leur papa 😍) Leur projet, leur futur job d’ingĂ©s dans le domaine de l’eau, passionnant (une paire de tarte Ă  qui prend la gĂ©nĂ©ration qui suit pour des tanches, changez de relations).

Aujourd’hui, c’est le jour du bateau, gros et confortable, 19h de route pour arriver Ă  TromsĂž Ă  600 km en enroulant les Ăźlots fjordesques. C’est le moment de connivence plus ou moins dĂ©sirĂ©e avec les autres cyclorandonneurs : ha t’es montĂ© en 50 ? T’es passĂ© par la Finlande ou la NorvĂšge ? Y a rien de bon ici dans les Ă©piceries. Tu bivouaques ou tu vas Ă  l’hĂŽtel ? OĂč trouver un carton pour renvoyer les vĂ©los en France ?
On forme une espĂšce de famille avec ses taciturnes et ses causeurs, son pidgin trĂšs Mitteleuropa, ses codes, assez masculin toutefois (Lara, chapeau, les gars ont l’air sympas aussi).

Demain, c’est le jour de l’avion que je m’Ă©tais promis d’Ă©viter, pour faire les 4000 km qui restent par Oslo, puis Copenhague. Mais le train ne tient pas la route : durĂ©e, prix, ruptures de charge… Demain, c’est le jour oĂč je redors dans notre lit. J’en suis rĂ©joui d’avance…

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