Il pleut, j’ai un ongle incarné, ma moitié se fait opérer du genou bientôt, il manque un partenaire, j’ai peur d’avoir froid, qu’est-ce que je vais manger ? Je vais rester au chaud, faire des économies, ne pas prendre de risques, démarrer une mission €€€, me nourrir grassement.
Comme je l’ai aimé cet appel de l’aventure !
A moi les grands espaces, la liberté, promouvoir cette belle association, écrire un récit épique se mon odyssée, faire 150 km/jour à 30 km/h.
Mais la réalité est là.
Je vais avoir froid, souffrir, m’appauvrir, révéler mon imposture au monde, maigrir, CEST AFFREUX !
Je passe vraiment un mauvais moment alors que j’ai déjà réussi à valider un tas d’étapes incroyables.
Alors que je dois pondre un dossier nickel pour dérocher ce dernier sponsor. Alors que tous les voyants sont au vert je suis en PLS à scoller comme un débile en mangeant des chocolats pour éviter de penser au pire (le pire = détresse physique + angoisse+ isolement, loin de chez moi et des miens).
Je me pose, réfléchissons.
- j’ai imaginé un truc très sympa
- risque calculé, y a pas de menace
- mon rêve est à portée de main
- C’est quoi cette puta1n de peur ?
Le temps d’écrire ce billet j’ai repris du poil de la bête. Je me suis repris (quelques chocolats de Pâques, c’est ça la résurrection !).
Surtout, cet épisode m’a été utile : un bon coup de vérification générale de tout ce qui pourrait ne pas aller et un retour en mode actif. Ouf !
Souhaitez moi du plaisir et de voir le Cap Nord le 20 juin 😘
coucou,
tu es parti ?
J’aimeJ’aime
Mais oui, regarde Instagram @valvert si tu peux. Pas évident de mettre a jour le blog sur le chemin
J’aimeJ’aime